grasses for beds

U. t. c. s. 2. adj. Cet engagement moindre s’explique, dans le cas des Huilliches, par l’aliénation, pendant la période coloniale, donc dès avant l’indépendance du Chili, d’une partie de leurs terres ancestrales à la suite de l’instauration de la grande propriété terrienne (sous forme d’haciendas) dans la zone concernée. En mars 2006, quatre des neuf prisonniers mapuches condamnés au titre de la loi antiterroriste engagèrent une grève de la faim illimitée, qui dura 62 jours sans obtenir que le gouvernement de Michelle Bachelet consentît à faire réviser le controversé verdict prononcé sous le gouvernement de son prédécesseur. À la suite de ces événements, le carabinier présumé auteur de l’assassinat fut incarcéré pendant que l’enquête judiciaire suivait son cours[153]. ko [ k o l : Agua. Dictadura militar y movimiento mapuche en Chile, Fédération internationale des droits de l’homme, Chile. ». D’après le recensement chilien de la population de 2002, 604 349 personnes dans ce pays se déclaraient appartenant au peuple mapuche, ce qui représente approximativement 4 % de la population totale et 87,3 % de la population amérindienne totale du pays. L’activité d’orfèvrerie et la diversité artistique mapuches connurent leur apogée à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle[202]. Entre-temps, d’amples secteurs de la société chilienne s’étaient déclarés en défaveur du maintien du statu quo en ce qui concerne la situation des autochtones, ce qui permit aux Mapuches de mettre en avant, voire de concrétiser, leurs revendications terriennes. Des exemples paradigmatiques de tels jugements furent la dénommée « affaire Loncos », qui vit la condamnation de deux loncos, Pascual Pichun et Aniceto Norin, à cinq ans et un jour de prison pour « menace d’incendie terroriste », et l’« affaire Puluco-Pidenco », où quatre comuneros se virent infliger une peine de 10 ans et un jour d’emprisonnement pour « incendie terroriste ». El microcomunitario Iván Ancatén enseñó 13 términos que se utilizan frecuenteme en la lengua mapuche y que … Lors de ce parlement, il fut convenu que l’État chilien accorderait la reconnaissance constitutionnelle aux droits économiques, sociaux et culturels des Peuples autochtones, qu’une Commission spéciale serait constituée conjointement avec les organisations autochtones aux fins d’élaborer un projet de loi autochtone. Les Mapuches eurent à faire face d’abord aux visées expansionnistes des Incas, qui réussirent certes à soumettre les groupes mapuches septentrionaux, appelés Picunches par les historiens, mais furent ensuite bloqués par la résistance mapuche à la hauteur du fleuve Maule (à 250 km environ, à vol d'oiseau, au sud de Santiago), après la lourde défaite de Tupac Yupanqui à la fin du XVe siècle[6] ; puis, au XVIe siècle, aux tentatives de conquête des conquistadors espagnols, qui venaient de renverser l’Empire inca (et du même coup assujetti les Picunches) et trouvèrent face à eux les autres Mapuches établis entre la vallée de l'Aconcagua et le centre de l’île de Chiloé. Les opérations militaires, qui furent menées principalement sous la direction de Cornelio Saavedra (militaire chilien qui était le petit-fils du président du Premier comité de gouvernement autonome argentin, instauré à l’issue de la journée du 25 mai 1810), s’achevèrent sur la complète soumission des Mapuches en 1883. Su número de hablantes activos se estima entre 100 000 y 200 000 y el número de hablantes pasivos en unas 100 000 personas más. Cependant, l’araucanisation fut aussi en partie la conséquence de guerres de conquête. Sur le territoire historique des Mapuches au Chili ont existé autrefois plusieurs cultures anciennes attestées archéologiquement : Les Mapuches historiques n’étaient parfaitement homogènes ni culturellement ni linguistiquement, quelques différences mineures se manifestant en effet parmi eux. Como regla muy general, las palabras simples terminadas en consonante son agudas, ej. Ils vivent principalement en Araucanie (33,6 %) et dans la région métropolitaine de Santiago (30,3 %) et, en moindre nombre, dans les régions du Biobío (8,8 %), des Lacs et des Fleuves (16,7 % pour ces deux dernières prises ensemble). À l’heure actuelle, il existe un certain consensus en faveur de la théorie dite « autochtoniste », qui tient que l’origine mapuche doit être cherchée dans l’actuel territoire chilien lui-même. L’habitation traditionnelle des Mapuches est la ruka (ou ruca en transcription espagnole), construction assez vaste, d’une superficie variant entre 120 et 240 mètres carrés, constituée de murs d’adobe, de planches ou de bambous, tapissés de tiges de massette à l’intérieur. La dénomination aucas proviendrait du mot quechua awqa, « sauvage » ou « rebelle », « ennemi », qui leur aurait été appliqué par les Incas ou par les Espagnols ; selon les chroniqueurs, les Incas avaient déjà nommé purumauca la population habitant au sud du río Cachapoal, et les Espagnols auraient, pour désigner celle-ci, simplement adopté la dénomination auca[15]. Les Mapuches rejettent l’usage du nom Araucan, car il s’agit d’une dénomination étrangère, attribuée par leurs ennemis. Les Mapuches eurent à affronter l’expansion de l’Empire inca ou Tawantisuyo, dont la poussée se fit sentir à partir du XVe siècle, avec l’extension vers le sud de la région méridionale de Collasuyo, l’une des quatre régions ou rumbos en lesquelles était divisé l’Empire inca. Les machis actuels sont à 80 pour cent des femmes[165],[170]. L’entreprise ENDESA España commença la construction d’une deuxième centrale hydroélectrique dans la commune d’Alto Biobío (sous la dénomination de Centrale hydroélectrique Ralco). Doc. Compte tenu des relations que les Mapuches entretenaient depuis le milieu du XVIIIe siècle avec les peuples établis à l’est des Andes, une partie des troupes mapuches ayant combattu principalement aux côtés des soldats royalistes décida, au lendemain de l’indépendance du Chili, d’émigrer vers la région pampéenne d’Argentine, où du reste des Mapuches cohabitaient déjà avec les Tehuelches[64], et où fut ensuite constituée la Confédération boroane. Cette circonstance portera certains Mapuches à vendre leurs parures d’argent dans les villes de la Frontera (c’est-à-dire sises sur la ligne de démarcation entre le territoire tenu par eux et celui sous domination chilienne) en échange de nourriture[203]. Sur la foi d’une enquête de l’ECPI, les populations des provinces de Neuquén et de Chubut seraient respectivement à 7 % et à 5 % de souche Mapuche[36]. Dans la province de Chubut réside la communauté Limonao et des groupes métissés de Mapuches et de Tehuelches, produits de l’araucanisation, qui se nomment eux-mêmes Mapuche-Tehuelche. Entre 1860 et 1880, les deux États de la région issus de la décolonisation, le Chili et l’Argentine, entreprirent à leur tour des guerres de conquête contre les Amérindiens (Mapuches et Patagons) qui vivaient au sud du continent dans des régions restées hors de leur contrôle et difficilement pénétrables, et viendront finalement à bout de la résistance mapuche, au terme de campagnes militaires connues respectivement sous le nom de Pacification de l'Araucanie et de Conquête du Désert, lesquelles entraînèrent la mort de milliers d’Amérindiens, en plus de la perte de leur territoire : les survivants furent en effet déportés vers des zones de faible superficie dénommées réductions (au Chili) ou réserves (reservaciones, en Argentine), tandis que le reste des terres fut déclaré bien national (en espagnol fiscal), puis vendu à l’encan. ». Tout au début de la décennie 1990, alors que la démocratie venait d’être partiellement restaurée, l’organisation indépendantiste Consejo de Todas las Tierras (ou Aukiñ Wallmapu Ngulam, Conseil de toutes les terres, en abrégé AWNg) procéda à plusieurs occupations symboliques illégales de terres ancestrales mapuches détenues par des propriétaires privés. Chile, fértil provincia y señalada, dans la région Antarctique fameuse, Plusieurs organisations mapuches demandent la reconnaissance du droit à l’autodetermination des Mapuches, qui, argumentent-elles, leur revient en leur qualité de peuple[156], aux termes de la Charte de l'Organisation des nations unies[157]. Ces dates peuvent induire à croire erronément qu’à partir de cette date « disparut » la culture molle et que « naquit » de manière indépendante la culture mapuche. Le savoir se transmet donc au moment même de la réalisation des tissus, et faire et transmettre ont lieu simultanément[189]. Cette tenue vestimentaire de base était complétée de capes, de bandeaux, de rubans pour la tête, et d’une ceinture. Cette hypothèse s’appuie sur la considération que la culture molle se développa entre l’an 1 et l’an 800 de notre ère et que les Mapuches apparurent en tant que culture distincte vers le VIIe siècle. L’est et le sud sont sacrés pour les Mapuches, car c’est de ces directions que soufflent les vents bénéfiques, de même que leur est sacré le bleu du ciel. et d’autre part la réappropriation de terres qualifiées d’ancestrales, mais détenues aujourd’hui, sur la foi de titres de propriété officiels sur les terrains concernés, par de grands domaines agricoles (haciendas), des sociétés d’exploitation forestière (surtout au Chili), et par des multinationales du textile (telles que Benetton en Argentine)[7]. Le mode prédominant de descendance est la ligne patrilinéaire, encore que des indices existent que le système de parenté ait pu être matrilinéaire à l’époque précolombienne. L’organisation et la structure sociales mapuches s’appuient principalement sur la famille et les relations entre les familles, la famille se composant du père, de sa ou de ses femmes, et de ses enfants. Il est probable qu’ils établirent aussi des contacts avec d’autres peuples du nord. Significados. Cuál es el significado la bandera mapuche. Doc. tan soberbia, gallarda y belicosa, Le système de numération mapuche est décimal, avec des noms particuliers pour les neuf unités (dans l’ordre : kiñe, epu, küla, meli, kechu, kayu, regle, pura, aylla), la dizaine (mari), la centaine (pataka) et le millier (warangka), le reste des nombres étant formé par composition, au moyen de sommes et de multiplications, où une unité nommée à gauche d’un nombre d’ordre supérieur multiplie celui-ci, et lui est additionnée si elle est nommée à droite. Wallmapu o Wall Mapu ? De modo genérico, abarca a todos los que hablaban o hablan la lengua mapuche o mapudungún, incluyendo a varios grupos surgidos de la mapuchización producida entre los siglos XVII y XIX a través de la expansión hacia el este de la … Composition et répartition géographique actuelles, Éléments archéologiques, linguistiques et génétiques, Indépendances et avènement des États du Chili et de l’Argentine, Redressement mapuche au Chili jusqu’à l’avènement du régime militaire, Sous le régime militaire et accord de Nueva Imperial, Démantèlement de la CAM et durcissement de la protestation sociale mapuche, Revendication du droit à l’autodétermination. Carlos Foresti Serrano, Eva Löfquist, Álvaro Foresti, María Clara Medina. L’origine des Mapuches n’a pu être établie avec certitude. Ainsi fut fixée la limite sud de l’Empire inca, que les historiens et archéologues font conventionnellement coïncider avec le Río Maule. Dans l’arsenal des instruments de musique mapuches figurent des instruments de percussion, tels que le cultrún, dont l’utilisation est exclusivement rituelle, et les cascahuillas, grelots attachés aux jointures des doigts, et des instruments à vent, comme la trutruca, canne creuse de bambou avec une corne à son extrémité, ou la pifilca, aérophone de la famille des flûtes, sans biseau, semblable à un sifflet. Observations finales du rapport sur le Chili. . Un de ces jeunes hommes après plusieurs jours de … l’enquête officielle Casen (acronyme de Encuesta de Caracterización Socioeconómica Nacional), organisée tous les deux ou trois ans par le ministère chilien des Affaires sociales, ne comptabilisa-t-elle que 625 005 Mapuches en 2006[26]. J.-C., il existait une culture que l’on peut avec certitude suivre dans le temps jusqu’aux Mapuches des siècles ultérieurs. En outre, se référant aux articles 1er et 27 dudit pacte, le Comité dit déplorer que les « terres anciennes » continuaient d’être en péril à cause de l’expansion de l’exploitation forestière et à cause de grands projets d’infrastructure et de production d’énergie, et rappela que l’État chilien devait mettre tous ses soins à ce que les négociations avec les communautés autochtones aboutissent à trouver une solution respectueuse des droits aux terres de ces communautés, conformément aux articles 1er, alinéa 2, et 27 du pacte, et pour cela accélérer les procédures en vue de ce que ces terres ancestrales fussent reconnues et dûment délimitées ; de même, il exhorta l’État chilien à mener des consultations avec les communautés autochtones avant d’octroyer des licences pour l’exploitation économique des terres objet de controverse et de garantir qu’en aucun cas l’exploitation envisagée ne porte atteinte aux droits reconnus dans le pacte[151]. Le fond de la hutte est divisé par des cloisons de roseaux en quatre compartiments d’environ trois mètres de large sur deux de profondeur, deux à droite, deux à gauche, s’ouvrant sur un couloir central ; c’est à peu près la disposition d’une écurie anglaise. Le Chili exporte du bois vers les États-Unis, bois provenant en quasi-totalité de cette région méridionale, pour une valeur annuelle d’environ 600 millions de dollars. Le chant mapuche peut être chanté a capella ou être accompagné de quelque instrument de musique cérémonielle. En mars 2007, le Comité des droits de l'Homme de l’ONU, organisme chargé de surveiller l’application du Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966, dénonça lui aussi, dans ses observations jointes au rapport sur le Chili, les pratiques de criminalisation à l’encontre du mouvement social mapuche, enjoignant à l’État chilien de modifier la loi no 18.314, dite loi antiterroriste. D’après plusieurs ONG, la population mapuche résidant actuellement au Chili se situerait entre 800 000 et 1 400 000 personnes, selon que l’on inclut ou non ceux uniquement qui ont conservé leur culture ou revendiquent leur héritage. En passant par leur histoire, leur développement, leur langue mais également leurs traditions. Les Mapuches se sont ensuite peu à peu intégrés à la nation chilienne, même si des foyers de résistance ont poursuivi la lutte armée jusqu'à la fin du XXe siècle. Dans ces foires, appelées « foires des ponchos » par les jésuites de l’époque qui en firent mention (comme Thomas Falkner), différents types de produits s’échangeaient, allant de productions agricoles jusqu’à des pièces d’habillement telles que des ponchos. En Argentine, les Mapuches et les « pampéens araucanisés » ou « mapuchisés » furent finalement soumis par l’État argentin à travers plusieurs incursions militaires effectuées au sud du Río Salado à partir du milieu du XIXe siècle, dont le point d’orgue sera la campagne dénommée Conquête du Désert (1879 et 1881) ― le terme « désert » servant en l’occurrence à désigner toute la vaste zone sous domination autochtone, englobant la totalité des actuelles provinces de la Patagonie argentine, toute la province de La Pampa, la moitié sud de celle de San Luis, la moitié sud de celle de Mendoza, ainsi que tout l’intérieur de la province de Buenos Aires sis au sud du fleuve Salado. Ils vivent principalement dans les zones rurales de la région d’Araucanie ainsi que dans la région des Lacs et la région métropolitaine de Santiago (la capitale, Santiago du Chili). Lors des foires d’El Cayrú et de Chapaleofú (appelées « ferias de los ponchos » par les jésuites de l’époque qui les ont consignées, comme p.ex. Dans cette communauté, la Guillatún (cérémonie propitiatoire traditionnelle) a cessé de se pratiquer et seuls quelques-uns parlent encore le mapuzungun ; toutefois, les Mapuches de cette zone ont engagé un processus de récupération de leurs racines et une des trois écoles primaires de la communauté enseigne la langue Mapuche[41]. Il s’agit en l’occurrence de formes alternatives de développement touristique respectant les ressources et les communautés locales, dans la conviction qu’ainsi pourront être protégés et renforcés la culture et l’environnement de la destination touristique choisie[207]. Aucune des anciennes hypothèses n’apparaissant concluante ni démontrée, de nombreuses études archéologiques ont ensuite été menées, qui ont permis d’achever d’invalider les thèses situant l’origine des Mapuches dans les pampas, dans le Chaco ou en Amazonie[99]. Le langage utilisé est le Mapudungun, il signifie « le parler de la terre ». La vocal mapuche v quedaría ubicada entre i y u. Las semivocales son tres: y q w, las cuales corresponden a las vocales cerradas i, v, u, respectivamente. Le recensement national argentin de la population de 2010 mit au jour l’existence, dans l’ensemble du pays, de 205 009 personnes se reconnaissant comme Mapuches, dont 39 869 dans la province de Río Negro, 39 634 dans celle de Neuquén, 36 706 dans l’intérieur de la province de Buenos Aires, 31 771 dans la province de Chubut, 21 041 dans l’agglomération de Buenos Aires, 6806 dans la ville de Buenos Aires, 6132 dans la province de Mendoza, 4973 dans celle de Córdoba, 4408 dans celle de Santa Cruz, 4261 dans celle de La Pampa, 3084 dans celle de Santa Fe, 1280 dans celle de San Luis, 975 dans celle de Terre de Feu, 923 dans celle d’Entre Ríos, 562 dans celle de Misiones, 437 dans celle de Tucumán, 417 dans celle de San Juan, 325 dans celle de La Rioja, 302 dans celle de Catamarca, et enfin 220 dans celle de Corrientes[37],[38]. En 2003, dans une tentative de dissiper les tensions, la Comisión Verdad Histórica y Nuevo Trato (« Commission Vérité historique et Nouveau Traité ») émit un rapport appelant à un changement draconien dans le traitement par le Chili de ses peuples autochtones, dont plus de 80 % sont Mapuches. Conocida como wenüfoye, la bandera mapuche fue creada el 5 de octubre de 1992, refiriéndose al árbol sagrado canelo y quedando formada por tres colores con un gran significado: El azul en la franja superior, que manifiesta la abundancia, el orden, la vida, encarnando la espiritualidad y lo sagrado. En outre, les politiques de colonisation des terres du sud favorisaient l’usurpation de nombreuses terres encore, y compris de terres communales reconnues telles par les Títulos de Merced de la Comisión radicadora, et finirent par marginaliser tout à fait les populations mapuches. Les chefs des butalmapus étaient choisis par les toquis, et ce chef suprême était appelé par les Espagnols Gran toqui. Plus récemment (1978), Mary R. Key a mis en avant un possible lien de parenté avec d’autres langues du Chili méridional, notamment le kawésqar et le yagan (en outre, les thèses de Key mettent ces idiomes en relation avec des langues de Bolivie et du Pérou, thèses qui ne reçurent pas davantage l’adhésion des spécialistes). Des données complémentaires ont montré que les Mapuches et les Yaghan ne présentent presque jamais l’haplogroupe A (ADNmt), et ne présentent l’haplogroupe B (ADNmt) que rarement, alors que chez les Pehuenches au contraire ces haplotypes sont très présents. En la lengua mapuche o mapudungún, el nombre que ellos mismos se dan es mapuche, o mapunche, compuesto de mapu, 'tierra, país', y che, 'persona, gente'; es decir, 'gente de la tierra', «nativo». Sous le règne de Túpac Inca Yupanqui, une expédition de conquête fut organisée qui traversa d’abord le Collao, Cochabamba et Tucumán, puis, depuis Charcas, fit mouvement vers le sud et soumit les diaguitas des vallées transversales et une partie des populations picunches que habitaient la Vallée du Chili (l’actuelle vallée de l'Aconcagua) et quelques zones situées au sud de celle-ci. La transmission des savoirs culturels s’effectue dans la sphère domestique (des parents vers les enfants, des grands-parents vers les petits-enfants, des oncles et tantes vers les neveux et nièces, etc.) Les médiateurs par excellence de la religion mapuche sont le ngenpin, le ou la machi, et le lonco, chargés du culte et de la célébration des différents rituels. D’après ladite loi, toute terre sur laquelle les Mapuches ne seraient pas en mesure de justifier de leur droit de propriété serait considérée terre en déréliction (baldía), et dès lors bien national conformément à l’article 590 du Code civil de 1857. L’araucanisation, c’est-à-dire l’assimilation et le métissage par les Mapuches des peuples vivant à l’est des Andes, fut un processus complexe et graduel, s’étendant sur plusieurs générations[66]. La culture mapuche connaît une multiplicité de cérémonies et de traditions, dont les plus connues sont le guillatún, le machitún, le llellipun, le machiluwün, le ngeykurewen[172] et la célébration du we tripantu. Araucanie domptée) de l’écrivain chilien Pedro de Oña, ainsi que l’œuvre théâtrale homonyme de Lope de Vega, racontent sous l’angle espagnol une partie de la guerre contre le peuple mapuche. La séquence des trouvailles archéologiques récentes est claire. Ce peuple s'intègre dans les modes de transmission dominants. Tant les intérêts des grandes entreprises exploitant les plantations forestières en territoire mapuche, que la crainte des agriculteurs propriétaires de terrains considérés usurpés par les communautés mapuches et que la recrudescence de la violence vers la fin des années 1990 dans la zone, motivèrent le Sénat du Chili à exprimer, dans un rapport, sa préoccupation concernant la grave menace pesant sur la sécurité juridique dans la zone du conflit (S 680-12). Cette circonstance, couplée à celle, survenue une fois établie la république chilienne, de la colonisation européenne (surtout allemande et autrichienne) de Llanquihue, et au phénomène de croissance et d’expansion des villes et de nouveaux foyers de peuplement créés par le Chili, seront à l’origine de l’amenuisement des territoires des communautés huilliches et du refoulement de leurs populations en direction des zones situées le long du littoral ou au pied de la cordillère[140]. Une explication qui apparaît raisonnable pose que la culture molle muta vers la fin de la période, se transformant au point de paraître une culture totalement différente. Parmi ces écrivains, le poète Elicura Chihuailaf, auteur du livre Sueños azules y contrasueños, professuer à l’université de Temuco, est parvenu à une reconnaissance au niveau latino-américain. Au cours de cette première phase de la domination espagnole (seconde moitié du XVIe siècle et première moitié du XVIIe), la population autochtone vivant sur le territoire de l’actuel Chili (estimée à un million de personnes environ)[111] se verra fortement diminuée, principalement par les maladies apportées par les Européens et contre lesquelles les Amérindiens n’étaient pas immunisés, dont en particulier le typhus (1554-1557), qui emporta 300 000 vies humaines, et la variole (1561-1563), de laquelle périrent 100 000 Amérindiens encore[112]. Les Incas, qui avaient d’abord envisagé de prolonger les opérations et de poursuivre leurs adversaires, afin d’assurer les conquêtes réalisées jusque-là, résolurent finalement de ne pas pousser davantage leur avance, mais de se borner à fortifier leurs positions et à administrer les territoires déjà conquis par eux plus au nord, où les nouveaux peuples vassalisés acceptèrent de bonne grâce la tutelle incaïque et sauront en retirer des bénéfices. Ainsi, on assista en 1969, dans la province de Cautín, aux premières prises de possession de terres réclamées par les Mapuches, événement appelé el Cautinazo. Institut national de statistique et de recensement (Argentine), María Eugenia Merino et Mauricio Pilleux, «, José Luis Saiz, María Eugenia Rapimán et Antonio Mladinic, «, María del Milagro Lee Arias signale dans ses, « lorsque Pedro de Valdivia fonda la ville de Santiago le 12 février 1541, les groupes autochtones qui peuplaient le centre-sud du territoire alors appelé, À ce propos, Fernando Zúñiga indique dans une note de bas de page de son ouvrage. 1 . kapüra: cabra, pangi: leon kayu: seis. À l’heure actuelle, la plupart des spécialistes considèrent que le mapudungun n’est apparenté à aucune autre langue connue, ce qui tend à appuyer la thèse d’une ethnogenèse distincte du reste des peuples amérindiens d’Amérique du Sud. En mai 2007, le chercheur Patricio Bustamante présenta une nouvelle hypothèse, dans laquelle il conjecturait que la culture molle (prononcer molyé), établie dans le nord du Chili, près de l’actuelle ville de La Serena, pourrait avoir été la culture mapuche archaïque. Bien que sa zone de plus grande concentration se situât dans le bassin-versant des fleuves, American Journal of Physical Anthropology, Mentionnée par Francis Goicovich Videla et Osvaldo Silva Galdames dans leur article intitulé, Juan Francisco Jiménez et Sebastián Alioto, «, C’est le cas notamment de Roberto Edelmiro Porcel, professeur à la faculté de droit de l’université de Buenos Aires, qui note dans un billet sur son site personnel : « Leur territoire d’origine (l’. Dans la province de Mendoza, des groupes pehuenches ont commencé à s’organiser à partir de 2007, en élisant un werkén (« porte-parole ») et en mettant sur pied deux lofs (« communautés ») dans le département de Malargüe, auxquelles la personnalité juridique fut accordée en 2009; ce sont : À partir de 1995, par le biais d’une inscription officielle dans le Registre national des communautés autochtones (Renaci), l’Institut national des affaires autochtones (INAI) commença à attribuer la personnalité juridique à des communautés autochtones, en particulier mapuches[52] : Depuis 2009, la Province de Santa Fe recense les communautés autochtones dans le Registre spécial des communautés aborigènes de la province de Santa Fe (en espagnol Registro Especial de Comunidades Aborígenes, acronyme RECA) de l’Institut provincial des aborigènes de Santa Fe, leur octroyant à l’échelon provincial la personnalité juridique, et ainsi notamment à une communauté mapuche[54] : la Communauté Xavn Inay Leufv (dans la ville de Rosario, département de Rosario, 26 novembre 2015). Ces deux aspects, l’économique et le culturel, n’étaient cependant pas séparés l’un de l’autre, l’initiation culturelle ayant lieu en effet dans le cadre du processus de production et de consommation, et inversement ― raison pour laquelle le développement culturel est indissociable de celui économique. Contredisant les chiffres de l’INDEC, une publication officielle du gouvernement argentin communiqua qu’il existait 200 000 Mapuches habitant le territoire national[30]. Les volumes de tissus produits par les femmes mapuches en Araucanie et dans le nord de la Patagonie et commercialisés ensuite étaient considérables et constituaient une ressource économique de première importance pour les familles autochtones[192]. Lors de la préparation du recensement argentin de 2001, des représentants mapuches formulèrent quelques critiques sur la conception et l’exécution de ce recensement, lui reprochant de ne pas garantir une participation adéquate des peuples premiers, de reproduire le stéréotype partial de « l’autochtone », de sous-estimer la migration mapuche vers les villes, et de s’appuyer sur des fonctionnaires manquant à leurs engagements juridiques et politiques[28]. Voir : Étude sur les traités, conventions et autre accords constructifs entre les États et les populations indigènes. Si, à partir du XVIe siècle, les Tehuelches avaient su, grâce au cheval, réaliser depuis le sud une expansion en propageant leur culture par toute la pampa, ce processus d’expansion territoriale et culturelle fut bloqué vers le milieu du XVIIIe siècle par l’arrivée des Araucans[68].

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